Vincenzo R. Di Bisceglie vince • « non v'è peggior burla della vera. »
♣ Pseudo : Houda ♣ Messages : 21 ♣ Date d'inscription : 16/05/2010 ♣ Âge : 31 ♣ Localisation : Tu vois la rue là bas... ? Ben j'y suis pas. ♣ Métier/Études : Journaliste ♣ Umore : Demande à ma soeur.
Sujet: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte. Dim 16 Mai - 21:18
Je pense vous épargner la partie qui se résume à mon jour de naissance, c'est jamais intéressant à savoir. On fait un certain poids, on est la fierté de la famille, car on est le premier enfant d'un couple stable et heureux, quoi de plus banal ? On nous bassine chaque année, à la même date, avec de nouvelles anecdotes à notre propos, pour un jour qui n'a plus de grand importance. Ce que je veux dire, c'est qu'il serait préférable d'aller de l'avant, plutôt que de s'intéresser à la couleur des draps dans lesquels on s'est fait rouler en bloc opératoire. Ça n'a rien d'une description cynique, c'est juste que ça n'a aucune grande utilité, le nécessaire se base sur la suite. Je suis originaire de Naples, comme le restant de la famille. Et si je regrette un fait par rapport à celle-ci, ce sont les relations entre oncles et tantes qui n'ont apparemment aucune valeur aux yeux de personne. Lorsqu'il s'agit de financement, héritage et compagnie, ce sont toujours les premiers présents, mais pour l'esprit familial, on n'en entend plus parler. C'est à peine s'ils connaissent nos prénoms, et le lien de parenté qu'on a avec. Mais comme on dit souvent, on ne choisit pas sa famille, et puis les remords finissent toujours par frapper aux moments où on se sent le plus vulnérable. Bref, si on s'intéresse plus particulièrement à mes parents et ma petite sœur, c'est une histoire complètement différente. Pour commencer, j'admire mes géniteurs, pour la stabilité dont ils ont fait preuve au fil du temps, ce qui nous a permis de vivre dans un environnement paisible, malgré les inconvénients qui tombent à tout bout de champ. Mon père était responsable d'un club de football napolitain durant plusieurs années, ce qui est plus par passion que tâche l'obligeant à ramener un bon revenu pour nourrir les siens. Plus jeune, je l'accompagnais aux matchs importants, afin d'apprécier un loisir commun, et qui renforçait notre lien entre père et fils. Je n'irais pas jusqu'à dire que notre relation était parfaite, sachant qu'on a eu pas mal de prises de têtes, car il était difficile qu'on se comprenne sur d'autres points de vue que le sport. On va dire que c'était le remède aux engueulades importantes, et ça m'allait parfaitement. Ma mère tenait une épicerie en bas de chez nous, ce qui nous permettait d'avoir en permanence l'un de nos parents, parce que les nôtres tenaient absolument à nous élever eux-mêmes, malgré leur activités professionnelles respectives. Sinon, il y avait la nonna, du côté de notre père qui était présente lorsqu'on était trop jeunes. Puis au fur et à mesure, voyant que le boulot finissait par prendre le dessus, je restais seul avec Smeralda, ma sœur, m'occupant d'elle, comme n'importe quel grand frère le ferait. A cet âge, j'aimais me sentir responsable, savoir que certaines choses reposaient sur mes épaules, et que si je devais foirer, je me ramasserais une gifle monumentale de mon père. Je n'étais pas non plus l'enfant prodigue de ce côté là, au contraire, lorsque je trainais dans le quartier avec mes potes, on se faisait poursuivre la plupart du temps, jusqu'à que la personne en question parvienne à se plaindre à mon père. Ils appelaient ça la petite délinquance, ce que je trouvais drôle à l'époque parce que ça me donnait de la valeur, et puis j'aimais bien prendre les devants, histoire de montrer que je suis présent, et que rien ne m'arrête. Jusque là, c'était mon enfance dans le sud de l'Italie, car une fois avoir atteint la dizaine d'années, on a déménagé à Milan pour cause de fusion. Mon père a dû changer de club, s'occuper d'une équipe plus populaire, et c'est tombé sur une milanaise justement. Je ne m'en plaignais pas, on vivait plus aisément, sans être pour autant une famille de riche. Cette ville m'est mémorable pour deux choses, l'ambiance en générale qui fait qu'en venant d'autre part, on arrive facilement à s'y faire, et puis le côté relationnel, et en particulier celle dont le nom va être cité plus bas.
« Esme', t'aurais pas vu mon maillot de foot ?! » Je suis calé contre la rambarde des escaliers, attendant qu'elle me réponde assez rapidement, parce que j'ai pas de temps à perdre. On a un match amical prévu entre potes, et je suis pas fichu de trouver mon t-shirt de foot, parce que l'un d'entre nous a surement eu l'idée de le déplacer. J'aime pas qu'on touche à mes affaires sans demander, surtout venant de mes parents qui éprouvent un réel plaisir à se mettre à la tâche. A chaque fois c'est la même histoire, ils prétendent que je suis désordonné, et que c'est toujours à eux de passer derrière pour ramasser ce que « je laisse en chemin ». Tu parles d'un avis ! Et quand c'est les vieux qui font du bordel, évidemment il n'y a personne pour leur dire quoi que ce soit, ironie du sort quand tu nous tiens. « Mama l'a mis à laver, alors que je l'avais prévenue que t'en avais besoin. » Elle est à l'étage, aussi contre la rambarde à grimacer suite à ce qu'elle vient de me dire. Ça me les pète sérieusement, certes, ce n'est qu'un morceau de tissu pour lequel je ne devrais pas faire un étalage de commentaires, mais ça tombe vraiment au mauvais moment. Ma mère va m'entendre en rentrant, parce que ce n'est pas la première fois qu'elle me fait le coup, et qu'elle me sort une excuse bidon, comme quoi elle se voyait obligée de faire telle ou telle chose qui me fout particulièrement sur les nerfs. J'ai cette expression sur le visage, qui en dit bien plus qu'il ne le faut, ce qui devient habituel à force de me connaître. Certains disent que je m'énerve pour un rien, d'autres le justifient en disant que ça fait partie de ma personnalité. « Prends en un autre, t'en as une collection dans ton armoire. » Elle essaie de dédramatiser la situation comme à chaque fois, en voulant trouver une solution, ce que j'apprécie, comme je peux détester. « J'en ai rien à foutre des autres, je veux celui-là. Je vais pas mettre un de Turin, si on est à Milan non ?! » Maintenant elle soupire pour ne pas me tenir tête. En général, lorsqu'on se contredit, on passe des heures à parler dans le vent pour démontrer que l'on a raison, parfois même jusqu'à ce qu'une tierce personne nous raisonne, sous prétexte que c'est plus enfantin qu'autre chose. « Ben débrouille-toi avec Donatello ou je sais pas qui. Ils vont bien t'en prêter un… » « Ouais… bon j'y vais. » Je vais pas passer ma vie devant les escaliers, alors que c'est évident qu'il va falloir que je trouve une autre solution. Au moment d'arriver devant la porte d'entrée, mon sac de sport en main, prêt à quitter le domicile pour me rendre au stade, je me fais arrêter dans mon élan. « Je viendrais vous voir plus tard… avec Lena. » Rien que d'entendre son nom, ça m'évoque un tas de situations différentes dans lesquelles j'ai été impliquées avec cette dernière. Même si elle ne semble pas me porter la moindre importance, ça ne m'empêchera aucunement de stopper quoi que ce soit de mon côté. Je ne suis pas collant, bien au contraire, il est rare que ce soit moi qui lui adresse directement la parole. J'aime faire en sorte de rester indifférent face à elle, attendant qu'elle vienne d'elle-même, ce qui manifesterait un minimum d'implication à la conversation de sa part. Sans oublier que je ne suis pas le genre à me rabaisser face à une fille, j'ai trop de fierté pour. Ma sœur l'a parfaitement compris, et elle reste dans l'anonymat par rapport à cette histoire, ce que j'apprécie. D'ailleurs, elle a sûrement voulu tester ma réaction, ce qui est sur le point d'échouer si je ne me ressaisis pas. Je finis par ouvrir la porte, jetant un dernier regard aussi sérieux que possible, ne laissant habituellement pas à mon interlocuteur la possibilité de lire à travers mon regard, mais il s'agit de ma sœur, et c'en est tout autrement. « Ciao. » La porte claque me laissant présager une fin de journée assez spéciale, mais qui n'aboutira à rien, c'est certain.
Je viens de sortir de la douche, après une journée plus qu'épuisante, ce qui commence à être répétitif, mais je n'y peux rien. C'est sans doute le fait de passer d'un étudiant banal, à un journaliste, qui provoque une fatigue bien plus présente que durant les années passées. Malgré ce genre de désavantage, je préfère nettement ce niveau de vie, ce qui me permet d'être indépendant, d'avoir mon appartement, et de faire comme bon me semble. Contrairement aux pressentiments de mes géniteurs, qui me disaient que je finirais par ne pas gérer ce mode de vie qui m'est complètement nouveau, j'ai su m'adapter pour montrer que je suis suffisamment responsable. Bref, pour en venir à mon occupation du moment, va falloir que je retourne dans ma chambre pour enfiler un chandail et me préparer un truc de potable à manger, sinon il me suffit de composer le numéro de la pizzeria du coin, c'est déjà plus simple. J'ai juste le temps de mettre mon vêtement que la sonnerie de la porte se fait entendre. Je n'attendais personne de particulier ce soir, mais je dirais que c'est un pote du boulot, ou encore ma sœur qui vient me rendre occasionnellement visite pour passer la soirée ensemble, afin de se plaindre mutuellement, ou encore de prendre des nouvelles de notre entourage commun. Je fais le trajet jusqu'à la porte d'entrée, que j'ouvre sans prendre le temps de regarder par le judas, avant de découvrir… Lena. Ça doit être la première fois qu'elle est immobile devant cette porte d'entrée, j'avais plutôt l'habitude de lui ouvrir la porte lorsque j'habitais encore avec mes parents, ce qui date présentement. J'ignore ce qu'elle veut, étant donné qu'on se voit de temps à autre, pour prendre des nouvelles de l'autre, voir comment il évolue dans ce nouvel environnement. On n'a jamais été extrêmement proche, mais elle m'a toujours vu comme un bon ami, point de vue que je ne partage pas avec elle. La première fois que Smeralda l'a fait venir à la maison, et qu'elle s'est présentée, j'avais l'impression de découvrir un nouveau type de filles, un type différent des autres, un type qui vous reste en mémoire juste après la première phrase. Au départ, je faisais mine de ne pas m'intéresser à elle, essayant de voir si elle ne finirait pas par venir d'elle-même. Parce que j'avais l'habitude avec les amies d'Esme' qui n'hésitaient pas à clamer que j'étais sexy, et qu'elle avait de la chance de vivre sous le même toit qu'un mec comme moi. Ça passe une ou deux fois, surtout si elles en valent la peine, mais ça finit par souler au fur et à mesure. Dans le cas de Lena, ça a été tout le contraire, je passais inaperçu, malgré cette amitié qui la rattachait à moi. En même temps, elle avait un petit ami à l'époque, et même si l'envie me crevait de le barrer de son chemin, je suis resté réglo', attendant que le déclic se fasse, pour tenter une approche à ma manière, chose qui n'est jamais arrivée. J'en suis tombé éperdument amoureux, au point de mettre un terme avec chacune des relations que j'ai eues, comme on met un terme à un abonnement pour un journal hebdomadaire dont on s'en lasse, sous prétexte que c'était insupportable, et que rien n'avancerait de cette manière. De son côté, elle me voyait encore comme le frère de l'une de ses meilleures amies, et j'avoue que ça m'énervait pas mal. J'ai appris à la connaître sans en être extrêmement proche, au point de prévoir ses moindres faits et gestes, lors de situations délicates comme euphoriques. Pourtant je ne suis le genre de mec qui a une certaine fierté, et qui ne se laisse pas prendre facilement au jeu, sauf que je n'y suis pas parvenu dans ce cas. Je me mettais en retrait afin de ne pas lui faire comprendre ce que je ressentais. J'espérais que ça s'inverse, et que ce soit elle qui me porte bien plus d'intérêt que moi, mais il était évident que ça n'arriverait pas, son cœur était entièrement pris, et à l'époque, il semblerait que rien ne changerait avant un bon moment. Bref, elle est donc postée face à moi, ce que je ne réalise pas avec facilité. Cette fille a le don de me déstabiliser, et de me faire réaliser à quel point je tiens toujours à elle, et à quel point je peux être stupide. « Lena… » C'est bien ce que je disais. Madonna ce qu'elle est toujours aussi belle… malgré la triste mine qu'elle tire, sans parler de ses yeux qui ont l'air bien humides. Ce n'est pas son habitude, un présage qui me donnerait généralement envie de refermer la porte. « Je suis désolée Vince'. » Dit-elle avant de se mordre la lèvre inférieure, étant presque sur le point de pleurer, ce qui me porte à la réflexion. Je ne sais pas de quoi elle parle, ce qu'elle essaie de me faire entendre, ce qui se passe pour qu'elle soit face à moi ce soir, plutôt qu'avec son fiancé de longue date. J'aurais dû la faire entrer, mais les phrases se sont tellement vite succédé que ça ne m'a pas traversé l'esprit. « Désolée de quoi ? » Ouais ça serait bien qu'elle me dise ce qu'il se passe, sinon on risque de rester dans la même position durant des heures, tournant autour du pot, alors que le principal n'attend que d'être sorti. Son regard se perd entre les murs du bâtiment, l'intérieur de mon appartement, mes yeux, le seuil de la porte, et j'en passe. On aurait presque l'impression qu'elle a commis une erreur de haute importance. « De ne pas m'être rendue compte, d'avoir été aussi bête, alors que ça sautait aux yeux. Esme' m'a dit que tu m'aimais. » Je finis par faire de gros yeux, sans même le vouloir, mais parce que le sujet qui prend gentiment forme, et qui devient compréhensible au fur et à mesure qu'elle se met à parler. Bordel, Smeralda aurait pu m'épargner cet épisode, elle qui a gardé le silence durant tout ce temps, qu'est ce qui lui a pris d'aller parler ? Lena va se dire que je suis un cas irrécupérable, et ça va encore créer un froid par lequel je n'aimerais pas passer. « Ne cherche pas à comprendre. Je sais très bien que j'aurais dû te le dire, mais ça s'est passé autrement. Et j'espère que c'est pas ça qui te met dans cet état ? » Je tente un sourire en coin, histoire que sa peine s'efface de son visage, car c'est malgré tout une personne à qui je suis attaché, et il est évident que la voir ainsi me réjouit aucunement. « Tu comprends rien Vince' ! » Hein ? De quoi je comprends rien ? J'ai juste le temps de froncer les sourcils qu'elle a été suffisamment rapide pour rapprocher ses lèvres des miennes afin de faire naître un baiser que j'aurais désiré bien avant. Je pourrais même pas décrire l'effet que ça m'a causé, ces quelques secondes où j'ai complètement oublié le monde dans lequel je me trouvais, avant de finir par la repousser, impulsion que je n'ai pas su contrôler. Ma réaction a créé une longue interrogation dans son regard, ce qui m'a fait paniquer. J'avais l'occasion d'obtenir ce que je souhaitais, ce pour quoi je me serais battu, et je suis pas fichu de la repousser. Ma fierté est bien plus forte que le reste, elle m'a rappelé à quel point les choses ne pouvaient pas être si évidentes, à quel point je pouvais être compliqué, à quel point je ne tenais pas à m'emballer directement, ça serait une sorte de défaite à travers un bonheur que j'ai longtemps voulu. « Désolé, je peux pas. »
PRENOM/PSEUDO : Houda AGE : 17 ans AVATAR : Dave Annable OÙ AS-TU TROUVE LE FORUM : En bord de mer, il m'a accosté. (a) TU EN PENSES QUOI : Bon contexte, comme pour le reste. PRESENCE SUR LE FORUM : ~ 6/7 LE MOT DE LA FIN : sono stanca, vado a dormire. -_-' »
Sujet: Re: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte. Dim 16 Mai - 21:53
*BAVEEEEE* bienvenue je veux un lien
Vincenzo R. Di Bisceglie vince • « non v'è peggior burla della vera. »
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Sujet: Re: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte. Dim 16 Mai - 22:03
Merci pour cet accueil (a) Je t'en pris Machou Avec plaisir pour le lien, ô belles gazelles
LE VOCI SU VOI LE VOSTRE RELAZIONI : LA VOSTRA ETÀ : 21 ans ULTIME VOCI SU VOI :
Sujet: Re: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte. Dim 16 Mai - 23:35
Bienvenue !
Vincenzo R. Di Bisceglie vince • « non v'è peggior burla della vera. »
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Sujet: Re: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte. Mar 18 Mai - 19:44
Merci Roméo Et je pense avoir terminé ma fiche
L. Cinzia Achenza
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♣ Pseudo : REMEMBERhope, CHERRY♦BOMB, ou Machou ♣ Messages : 221 ♣ Date d'inscription : 13/05/2010 ♣ Âge : 30 ♣ Localisation : quelque part à Milan. ♣ Métier/Études : Photographe. ♣ Umore : Tout est relatif.
LE VOCI SU VOI LE VOSTRE RELAZIONI : LA VOSTRA ETÀ : Vingt-deux ans. ULTIME VOCI SU VOI :
Sujet: Re: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte. Mar 18 Mai - 20:21
J'adore ton histoire ! Je te valide, bon jeu parmi nous, oublies pas de recenser ton avatar.
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Sujet: Re: vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte.
vincenzo • chi ha arte, per tutto ha parte.
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